Emois, et moi...

Journée grise

Aujourd’hui, la journée a commencé sous la pluie et s’est terminée de même. Je n’ai pas quitté le bureau, les néons, l’air confiné ; une journée comme je ne les aime pas. Rien n’a vraiment changé depuis deux mois. Ou plutôt si. Je pars au mois d’avril pour une semaine de randonnée avec deux copines. On va faire un petit bout du chemin de Compostelle, de Poitiers à Saintes. 156 km, donc une moyenne de 25 km par jour ! J’aime marcher, ça fait du bien au corps et à l’esprit. D’ici là, il faut que je perde quelques kilos pour pouvoir garder mon souffle.
Sentimentalement, rien ne change. Je vois toujours L. de temps en temps ; c’est juste un sex-friend et je sais que ça n’évoluera jamais plus. Cinq ans que ça dure, on se voit occasionnellement, pour la bagatelle ou pour un ciné, boire un verre. Il faut vraiment que je passe à autre chose. Je n’avance pas. Ce qui m’inquiète, c’est que j’ai l’impression que je déteins sur mon fils aîné. Il a 28 ans, pas de copine et ne fait pas grand chose, apparemment, pour en trouver une. J’ai beau lui dire que personne n’est fait pour vivre seul, qu’il devrait s’inscrire sur un site de rencontres ou de sorties (type OVS), il ne le fait pas. J’aimerais avoir un peu plus d’influence sur lui. J’aimerais que son frère s’implique un peu plus pour le prendre un peu en charge, le faire sortir, lui présenter d’autres gens. Mais rien ne se fait comme j’ai envie.
Il faut que j’essaie de prendre du recul.